Plusieurs femmes obèses essaient de maigrir pour être plus attrayantes pour les hommes. Selon les résultats de la nouvelle recherche, cela n’aide pas tout le monde.

En Grèce antique on appelait « le stigmate » la marque au corps d’un esclave dont il ne pouvait pas se débarrasser jusqu’à sa mort, même s’il devenait libre. Il se trouve que le surpoids est également une sorte du stigmate. Voila la conclusion les savants de l’université britannique de Manchester et des savants américains de l’université d’ Hawaï.

Les savants ont établi que si la femme obèse a des résultats dans sa lutte contre le surpoids, dans la mémoire de ses parents et ses amis, elle reste potelée. Cela veut dire, ils la traitent comme une personne paresseuse et avare. 273 volontaires ont pris part à l’expérience. On leur a montré des photos de femmes âgées de 31 ans dotées d’une histoire de surpoids.

Une femme était mince de nature, une autre souffrait d’obésité. Trois autres appartenaient également à la catégorie des « obèses », mais elles sont parvenues à perdre 40 kilos. Les volontaires étaient priés d’apprécier les femmes d’après leur attractivité.

Il s’est trouvé que la femme attractive était cette seule femme qui était mince d’après sa nature. Les femmes maigries qui ont atteint les mêmes dimensions suscitaient beaucoup moins d’intérêt. La femme la plus grande a attiré le moins d’attention.

« Le stigmate de l’obésité est tellement fort, qu’il reste même après que la personne perd des kilogrammes superflus, dit le docteur Janet Latner. – Tout cela fait naître une des plus fortes discriminations dont on ne parle presque pas – la discrimination d’après le poids de la personne ».